Samedi 25 octobre 2025, 29e semaine du Temps Ordinaire. Année C. Année Impaire. Férie. Couleur liturgique : Vert
Textes
Romains 8, 1-11; Psaume 23 (24), 1-2, 3-4ab, 5-6; Luc 13, 1-9

Dans Romains 8, 1-11, Paul oppose la chair et l’Esprit. La chair, c’est tout ce qui nous attire vers le péché et qui nous maintient dans le péché. Chaque fois que nous nous complaisons dans le péché, que nous avons plaisir à vivre dans le péché, nous nous laissons domminer par les tendances de la chair. Or, baptisés, nous ne pouvons plus et nous n’avons plus le droit de laisser la chair prendre le dessus sur nous et nous dicter ou imposer sa loi. Car la chair s’oppose à tout ce qui se rapporte à Dieu. Au contraire, baptisés, nous sommes exhortés à vivre sous la conduite de L’Esprit Saint qui nous fait tendre vers les choses spirituelles, les choses de Dieu. Il y a donc un véritable appel à la conversion qui devrait nous inciter à nous détacher de la chair et de ses tendances terrestres pour demeurer dans la mouvance de l’Esprit Saint. Vivre sous le diktat de la chair, c’est marcher vers la mort. Se laisser conduire par l’Esprit Saint, c’est recevoir de Dieu la vie et la paix. À chacun de choisir sa tendance, son camp. Dans Luc 13, 1-9, Jésus insiste sur l’impérieuse nécessité de nous convertir. Car nul n’est à l’abri d’une catastrophe, d’un drame: ” « Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas,
vous périrez tous de même. »” Il y a donc urgence à se convertir maintenant. Finie donc la passivité ou la paresse spirituelle car même si Dieu nous manifeste sa patience et sa miséricorde, la conversion n’est pas à remettre pour le lendemain car un jour, il n’y aura plus de lendemain pour nous. C’est aujourd’hui, chaque jour, que nous sommes appelés à nous convertir. Il ne faudrait jamais oublier ceci : la patience et la miséricorde de Dieu riment avec sa justice. L’image du figuier qui ne donne pas de fruit après plusieurs années et à qui le maître accorde une année supplémentaire en est la parfaite illustration: « ” Le vigneron lui répondit : “Maître, laisse-le encore cette année,
le temps que je bêche autour
pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas.” »” C’est maintenant qu’il faut porter des fruits tels que l’amour, la foi, le désir de sainteté, faire ce qui est bon et bien aux yeux de Dieu.
En toute chose, laissez vous guider par l’Esprit de Dieu pour vivre comme Dieu le veut.
Dieu vous bénisse abondamment. Merveilleux week-end.
Père Sylvain du St Nom de Jésus