Vendredi 01 août 2025, 17e Semaine du Temps Ordinaire. Année C. Année Impaire. Mémoire obligatoire de Saint Alphonse de Liguori, évêque et docteur de l’Eglise. Couleur liturgique : Blanc
Textes
Lévitique 23, 1.4-11.15-16.27.34b-37; Psaume 80 (81), 3-4, 5-6ab, 10-11ab; Matthieu 13, 54-58

Dans Lévitique 23, 1.4-11.15-16.27.34b-37, la vie du peuple d’Israël dans sa relation avec Dieu est rythmée par plusieurs célébrations ou fêtes cultuelles. L’importance du culte est de nourrir, de maintenir, de renforcer et de rendre toujours dynamique la communion avec Dieu. Le culte permet aussi de faire sans cesse mémoire des bienfaits de Dieu dans notre vie. Le culte est un antidote contre l’oubli. En effet, chaque fois que nous participons à la messe par exemple, nous rappelons et actualisons ce que Dieu a fait pour nous, nous le revivons encore aujourd’hui pour croître davantage dans la foi en Dieu. On ne peut donc pas banaliser les rites cultuels ni les percevoir comme inutiles ou insignifiants. De plus, les fête ou célébrations cultuelles viennent renforcer notre unité, notre communion en tant que peuple de Dieu puisque nous y sommes en tant qu’assemblée de Dieu, tous animés par la même foi. Je suis chrétien(ne) avec mes frères et sœurs. Je ne suis pas chrétien tout seul. Matthieu 13, 54-58 note que nous pouvons nous-mêmes être un obstacle à l’action de Dieu dans notre vie à cause de notre incrédulité. En effet, au lieu de reconnaître Jésus comme Fils de Dieu à partir de ses enseignements et de ses miracles, les gens de chez lui sont focalisés sur son humanité, sur ses origines humaines: ” « D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles ?N’est-il pas le fils du charpentier ?»”. Le manque de foi est un frein et nous ferme à la grâce de Dieu. Si nous voulons être bénéficiaires des merveilles de Dieu, il nous faut absolument la foi. La foi nous dispose et nous ouvre à accueillir dans une attitude d’humilité ce que Dieu veut faire pour nous. Enfin, il nous faut aussi apprendre à reconnaître ce que Dieu fait de grand dans la vie des autres, à reconnaître leurs charismes. Or, parfois, nous en sommes jaloux. Être jaloux ou envieux des grâces que Dieu accorde aux autres est inutile et cela ne nous apporte rien de qualitatif. Apprenons sans cesse à apprécier et à encourager ce que font les autres de bon.
Que la Parole de Dieu renforce toujours votre foi en Dieu et votre désir de faire communion avec vos frères et sœurs.
Dieu vous bénisse abondamment.
Merveilleuse journée.
Père Sylvain du St Nom de Jésus