Mercredi 02 juillet 2025, 13e semaine du Temps Ordinaire. Année C. Année Impaire. Férie. Couleur liturgique : Vert
Textes
Genèse 21, 5.8-20; Psaume 33 (34), 7-8, 10-11, 12-13; Matthieu 8, 28-34.
La rencontre entre Jésus et les deux possédés du pays des Gadaréniens met en lumière Jésus opposé aux forces du mal. Dans ce récit en Matthieu 8,28-34, un dialogue surréaliste a lieu entre Jésus et les démons qui avaient pris possession de l’être de ces deux personnes. Ce sont les démons qui les premiers ouvrent ce dialogue. Ils tremblent à la vue du Christ car ils reconnaissent sa puissance et sa domination sur eux. Ils le disent clairement par des cris :” Que nous veux-tu, Fils de Dieu ? Es- tu venu pour nous tourmenter avant le moment fixé ? »” Le moment fixé dont il est question, c’est la fin définitive du pouvoir du démon, son anéantissement total. Bien-aimés, les démons eux-mêmes savent qui est Jésus et ils ont peur de lui. Or nous avons Jésus avec nous, pour nous et en nous puisque par le baptême, nous avons revêtu le Christ. Si Jésus est notre ” vêtement “, il est donc notre protecteur, notre bouclier. Alors pourquoi avoir peur de ceux qui ont peur de lui ? Avec Jésus, aucune puissance du mal ne peut nous atteindre. Soyons donc sereins et restons toujours attachés au Seigneur. La suite nous la connaissons, Jésus libère les deux hommes possédés. Là où Jésus est, le mal n’a pas sa place. Cependant, il nous faut noter une attitude paradoxale des témoins de l’action de Jésus. Il s’agit de la réaction surprenante des gens après avoir appris ce que Jésus a fait. Contre toute attente, ceux-ci ne se réjouissent pas de la délivrance des hommes possédés ni de la présence de Jésus parmi eux. Au contraire, ils lui demandent de quitter leur territoire. Leur réaction est motivée par le fait qu’ils ont perdu tout leur troupeau de porcs, leur gagne-pain, leur économie. Leurs intérêts économiques sont plus forts et plus importants que de vouloir établir une relation de communion avec Jésus. Nous aussi, parfois, nous préférons nos avantages matériels ou financiers ou humains et refusons d’accueillir Jésus en nous. Or les biens matériels ou financier ou humains passent et passeront. Certes, il est nécessaire d’en avoir mais il nous faut toujours rechercher la communion avec le Seigneur. Comme les contemporains des deux hommes libérés du mal, il nous arrive de vouloir dire à Jésus de sortir de nos vies, de quitter nos vies tant sa Parole nous dérange, nous trouble, nous questionne et remet en cause nos priorités et notre manière d’être et de vivre. Nous préférons demeurer dans les chaînes et le tombeau de nos comportements qui n’honorent pas le Seigneur au lieu d’accueillir sa Parole qui est puissance de libération.
Que le Seigneur soutienne toujours tous vos efforts de conversion et qu’il écarte de vous le mal sous toutes ses formes. Que votre cœur ne rejette jamais le Seigneur.
Agréable journée à vous. Dieu vous bénisse abondamment.
Père Sylvain du St Nom de Jésus