Méditation du 04 juillet 2025
Vendredi 04 juillet 2025, 13e semaine du Temps Ordinaire. Année C. Année Impaire. Mémoire facultative de Sainte Elisabeth de Portugal. Couleur liturgique : Vert
Textes
Genèse 23, 1-4.19 ; 24, 1-8.62-67; Psaume 105 (106), 1-2, 3-4ab, 4c- 5; Matthieu 9, 9-13.
Matthieu 9,9-13 met en lumière un contraste saisissant entre ce qui passe dans le cœur de Dieu et ce qui se passe dans le cœur de l’Homme. Dieu est animé de miséricorde et accueille tout Homme sans exception. Cela est illustré par l’appel du publicain, Matthieu, par le Seigneur Jésus, la présence du Seigneur chez lui et la prise du repas avec les publicains et les pécheurs: ” Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples.” Le cœur de l’Homme, lui, est animé par le jugement, la critique inutile, le rejet et le mépris de l’autre: ” Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il
avec les publicains et les pécheurs ? »”. Nous avons parfois ce genre de réflexion: ” Est-ce que tu connais cet homme-là ou cette femme-là ? Il est comme-ci, elle est comme-ça. Si tu savais ce qu’il fait, tu allais le fuir. Ce n’est pas quelqu’un de fréquentable.” Et on salit la réputation des uns et des autres. Jésus en nous montrant la miséricorde infinie de Dieu envers tout Homme, nous invite à convertir réellement nos pensées, nos points de vue, notre regard sur l’autre. Car c’est ce que Dieu attend foncièrement de nous. Ce qui compte pour lui, ce ne sont pas nos offrandes aussi énormes ou coûteuses soient-elles. On pourrait donner à Dieu toute sorte d’offrandes, mais si nos cœurs ne sont pas habités par la miséricorde, par l’amour pour nos frères et sœurs, par la compassion, nos offrandes sont et seront toujours inutiles. D’où l’importance des paroles du Christ qui résonnent pour nous comme des paroles d’interpellation: ” « Ce ne sont pas les gens bien portants
qui ont besoin du médecin,
mais les malades. Allez apprendre ce que signifie :
Je veux la miséricorde, non le sacrifice. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes,
mais des pécheurs. »” Nul n’est juste au regard de Dieu car tous nous sommes des pécheurs. La prise de conscience de nos faiblesses devrait nous conduire à plus d’humilité dans notre manière de voir les autres et de parler d’eux. Que la Parole de Dieu enlève sans cesse de votre cœur l’orgueil et vous remplisse d’humilité.
Dieu vous bénisse abondamment. Merveilleuse journée.
Père Sylvain du St Nom de Jésus