Méditation du 13 août 2025

Mercredi 13 août 2025, 19e semaine du Temps Ordinaire. Année C. Année Impaire. Mémoire facultative de Saint Pontien, pape, et Saint Hippolyte, prêtre, martyrs. Couleur liturgique : Vert
Textes
Deutéronome 34, 1-12; Psaume 65 (66), 1-3a, 5.8, 16-17; Matthieu 18, 15-20.

Dans les relations humaines, les situations conflictuelles existent et existeront. Aujourd’hui, nos rapports sont bons, demain, ses rapports peuvent être détériorés à cause d’un mauvais comportement, d’un mal, d’une méchanceté, d’une trahison, etc. Les torts ou les fautes existent. Que faire donc ? Se fâcher, être en colère ? Ne pas pardonner ? Ou bien laisser tomber l’offense? Pardonner ?
Dans Matthieu 18,15-20, Jésus nous en donne la réponse en nous proposant ce que l’on appelle la correction fraternelle. Il dit ceci : ” « Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches seul à seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. S’il ne t’écoute pas, prends en plus avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit réglée
sur la parole de deux ou trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à l’assemblée de l’Église ; s’il refuse encore d’écouter l’Église,considère-le comme un païen et un publicain.»” Pour Jésus, la correction fraternelle comporte plusieurs étapes : il faudrait agir avec discrétion par une approche personnelle. Il faudrait le faire seul à seul. Il ne s’agit donc pas d’exposer publiquement l’autre. Aujourd’hui, les problèmes dans les couples ou dans les amitiés se règlent à la télévision ou sur les réseaux sociaux à la vue de tous. Que c’est triste, pathétique, malheureux et immature. Si l’autre ne nous écoute pas, alors il faudrait l’approcher en présence de deux ou trois témoins. Là encore, il n’y a pas de publicisation du tort commis. Et s’il n’écoute toujours pas, l’affaire doit être portée devant l’Église représentée par le prêtre. Et si là, il oppose un refus, mieux vaut ne plus avoir affaire à lui. Cependant il ne faudrait pas nourrir en soi, dans le cœur, des sentiments négatifs envers ce dernier. Toutes ces délicatesses observées dans le règlement d’un conflit mettent la lumière sur le respect de la personne et de sa dignité, la responsabilité fraternelle et la préservation de la communion ecclésiale(l’unité de l’Église). Puis, pour montrer l’importance du pardon à donner, Jésus affirme que si nous sommes unis, nos prières seront exaucées à cause de sa présence parmi nous: ” « Si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux. En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom,
je suis là, au milieu d’eux. »”
Recherchez toujours l’unité avec les autres par votre capacité à parler, à demander pardon et à accorder le pardon. Car le pardon ouvre la porte de la Grâce et de la bénédiction.
Dieu vous bénisse abondamment. Bonne journée.
Père Sylvain du St Nom de Jésus