Actes 4, 32-37 met en exergue l’une des caractéristiques majeures pour ne pas dire la caractéristique essentielle de la première communauté chrétienne : son unité. Si les premiers chrétiens étaient l’objet d’abondantes bénédictions divines, c’est à cause de l’union de leurs cœurs. Ils avaient compris que la communion des cœurs était la porte ouverte aux faveurs de Dieu. La communion de leurs cœurs était aussi leur force. L’union de leurs cœurs, loin de toute hypocrisie et de toute duplicité se traduisait concrètement dans la mise en commun de leurs biens matériels à tel point que chacun avait l’essentiel pour vivre décemment. Les premiers chrétiens nous donnent un bel exemple du souci pour les autres, de la responsabilité commune et partagée, du tous pour chacun et du chacun pour tous. Cette manière de vivre en Eglise manque de manière nette chez certains chrétiens. Ces derniers attendent tout de l’Église mais ne font rien pour leur Église (diocésaine, paroissiale). Ils trouvent inutile de contribuer à la vie matérielle de l’Église et de partager ou de donner une partie de ce qu’ils ont pour le bien de tous. C’est vraiment dommage. Or une Église forte ou une communauté paroissiale forte, c’est une communauté où tous les chrétiens se sentent responsables du bien commun et œuvrent ensemble pour sa préservation. Dans Jean 3, 7b- 15, par ses propos relatifs à la compréhension de ce qui est de Dieu, Jésus affirme que la connaissance de Dieu n’est pas de l’ordre intellectuel mais du cœur et de l’intimité. En effet, c’est au plus intime de nous-mêmes que l’Esprit Saint nous fait entrer dans l’intelligence de la foi et de la révélation de DIEU. Que le Saint Esprit raffermisse notre fraternité. Puissiez-vous rester toujours fidèle au Seigneur. Merveilleuse journée à vous. Dieu vous bénisse abondamment.
Père Sylvain du St Nom de Jésus