Textes liturgiques: Josué 5, 9a.10-12; Psaume 33 (34), 2-3, 4-5, 6-7; 2 Corinthiens 5, 17-21; Luc 15, 1-3.11-32.
Il est reproché à Jésus de faire bon accueil aux pécheurs et aux publicains. Pour justifier son ouverture aux pécheurs, Jésus va proposer l’une des meilleures paraboles des Évangiles, la parabole dite du fils prodigue dans Luc 15, 1-3.11-32. Mais en fait, elle doit être dite
Parabole du père prodigue. Prodigue veut dire une générosité excessive, hyperdébordante.La lumière est mise sur le père, figure de Dieu le Père. La miséricorde de Dieu pour nous est un acquis. Peu importe les situations de nos vies, Dieu nous aimera toujours. Et si nous acceptons de revenir à lui comme le fils cadet, Dieu nous fera don de sa miséricorde. Il le fait à travers le sacrement de pénitence ou de confession. Le sacrement de pénitence nous restaure et nous rétablit dans notre plein droit d’enfant de Dieu. De plus, apprenons à demander pardon quand nous avons fait du mal aux autres. Il n’y a pas de honte à le faire. Ne pas demander pardon quand on a tort, c’est de l’orgueil. De même, si Dieu nous accueille sans nous juger, accueillons-nous les uns les autres sans nous juger. Sortons de nos préjugés pour vivre ensemble. Et même si l’autre nous a blessés d’une manière ou d’une autre, s’il nous demande pardon, acceptons de pardonner. Pardonner c’est vivre. Ne pas pardonner nous tue, enlève notre joie de vivre. Or nous sommes au dimanche de la Joie.
Que l’amour de Dieu et sa miséricorde infinie vous apportent une joie indicible, la vraie joie qui guérit et apaise les cœurs blessés.
Bon dimanche de la joie à vous. Dieu vous bénisse.
Père Sylvain du St Nom de Jésus