Jeudi 16 octobre 2025, 28e semaine du Temps Ordinaire. Année C. Année Impaire. Mémoire facultative de Sainte Edwige, religieuse et de Sainte Marguerite-Marie Alacoque, vierge Couleur liturgique : Vert
Textes
Romains 3, 21-30; Psaume 129 (130), 1-2, 3-4, 5-6ab; Luc 11, 47-54

Dans Romains 3, 21-30, Paul note que la relation avec Dieu est d’abord et avant tout basée sur la foi. En effet si Dieu nous justifie ou nous rend justes, ce n’est pas à cause de nos œuvres mais au nom de notre foi en lui. Ici, l’on ne minimise pas les actions que nous faisons car l’on sait que les œuvres doivent être le reflet visible de notre foi en Dieu. Ainsi donc, même si nous faisons ce qui est bien, on ne peut brandir cela comme un mérite qui obligerait Dieu à nous sauver: ” En effet, nous estimons que l’homme devient juste par la foi, indépendamment de la pratique de la loi de Moïse. ” Si le 1er critère de justification était nos œuvres, l’on court le risque de tomber dans l’orgueil et dans une fierté personnelle et d’exiger de Dieu d’agir obligatoirement pour nous. Or Dieu est souverain et libre et la foi en lui nous conduit à le respecter et à être humbles devant lui. Luc 11,47-54 est une critique des pharisiens par Jésus. Pour Jésus, les pharisiens sont illogiques envers eux-mêmes et manquent de sagesse. Il y a une véritable inadéquation entre ce qu’ils pensent et ce qu’ils font. Quand aux docteurs de la Loi, ils pensent connaître Dieu mais ils en sont loin et ils égarent tous ceux qui souhaiteraient accéder à la connaissance de Dieu. Dieu se connaît d’abord et avant tout par le cœur. Oui, notre foi est raisonnable et il y a une connaissance intellectuelle de Dieu. Mais ce qui prime, c’est accueillir Dieu dans son cœur, le lieu par excellence de la communion entre Dieu et les Hommes.

Dieu vous bénisse abondamment. Agréable journée.
Père Sylvain du St Nom de Jésus